Droit à la sexualité et à la reproduction



Lors de l’excitation sexuelle masculine, la verge passe de la flaccidité à l’érection. Les mensurations de la verge en érection varient de 10 à 20cm en longueur et de 3 à 5cm en largeur en fonction des ethnies et la formation publiées. Le acte de chair stricto sensu dure en moyenne de deux à dix minutes avec 200 à 1000 va et vient à une fréquence moyenne de deux par seconde. Le rapport fonctionnel de la verge en érection peut être comparativement à un piston s’adaptant au vagin qui s’adapte en longueur et en largeur et en forme, avec des mensurations moyennes de 10cm durant et 5cm de large. L’objectif vraisemblable est de faciliter l'acheminent de la semence éjaculé dans les voies génitales féminines. le niveau de difficulté est d’observer et d’étudier l’interaction et la congruence anatomique d’un point de vue fonctionnel pour éventuellement mieux comprendre certaines dysfonctions sexuelles et infertilités. Les principales difficultés de ce genre d’étude dynamique sont la recherche de couples volontaires acceptant le principe d’être observé pendant cet acte très intime, de tenir compte l'année du cycle et l’éventuelle contraception utilisée et également d’éliminer les artéfacts qui rendrait l’étude non exploitable. Dickinson en 1949 utilisa un tube transparent de le ventre approximative d’une verge en érection introduit dans un vagin stimulé dans l'optique d’étudier les rapports avec le col utérin et de réfuter l’hypothèse de la succion par le col de la jute éjaculé. Masters et Johnson améliorèrent le système pour approcher et imiter au mieux le acte de chair grâce un pénis en plastique commandé par la cliente en intensité et sérieux de pénétration avec un dispositif optique permettant d’étudier de façon plus précise les rapports fonctionnels avec le col utérin. jean a ainsi décrit un aspect de « tente vaginale » lors de l’excitation maximale mais sans sécrétion des glandes du col utérin.

La modulation cérébrale des centres spinaux thoracolombaires et sacrés est en revanche mieux connue. Une de ces voies modulatrices fait intervenir des neurones du tronc cérébral ( notamment du noyau paragigantocellulaire ; PGi ) exerçant un tonus inhibiteur sur le réflexe d’expulsion comprenant des stimuli sensoriels conseils supplémentaires d’origine pénienne comme branche afférente et des messages moteurs à destination des muscles striés pelvipérinéaux comme branche efférente. Parmi les structures cérébrales contrôlant l’éjaculation ( ), l’aire préoptique médiane ( MPOA ) via ses projections sur le noyau paragigantocellulaire et le noyau paraventriculaire de l’hypothalamus qui projette, quant à lui, sur le cerveau préganglionnaires autonomes des centres spinaux de l’éjaculation jouent un rôle essentiel. La division parvocellulaire du noyau subparafasciculaire occupe une position charnière dans le réseau cérébral de l’éjaculation en recevant des afférences venant des LSt et en projetant sur plusieurs entités du réseau notamment l’aire préoptique médiane et le noyau paraventriculaire mais aucune étude fonctionnelle n’a permis d’établir son rôle avec sérieux. L’étendue du réseau cérébral responsable de la réponse éjaculatoire implique la participation de différents neurotransmetteurs et neuromodulateurs. Parmi ceux-ci, la mélatonine, la mélatonine et l’ocytocine jouent un rôle très nécessaire.

L’érection est un événement vasculotissulaire complexe sous contrôle nerveux essentiellement végétatif. On distingue trois types d’érections : réflexe survenant conséquemment à une stimulation locale ; psychogène survenant en réponse à une stimulation cérébrale : visuelle, auditive, fantasmatique… ; nocturnes accompagnant les démarches de sommeil paradoxal, sensibles à l’imprégnation androgénique. Les mécanismes locaux sont communs peu importe le type d’érection de même que les nerfs effecteurs terminaux : les nerfs caverneux, branches du plexus pelvien dont les fibres proérectiles sont nitrergiques, c’est-à-dire, libèrent à leur terminaison du NO. Le NO neuronal déclenche le yoga des cellules musculaires lisses de nos tissus érectile qui permet l’ouverture des espaces sinusoïdes qui se remplissent de sang artériel. Lorsque les espaces sont remplis, la compression des veines émissaires sous-albuginéales s’oppose au retour veineux, il se présente comme un mécanisme veino-occlusif passif. C’est la mise en tension de l’albuginée résultant de l’augmentation de volume des corps caverneux remplis de sang qui est responsable de la rigidité du pénis ( ). Les cellules endothéliales qui tapissent la surface des espaces sinusoïdes sont étirées par le remplissage sanguin artériel et secrètent par un mécanisme paracrine du NO qui participe au maintien de l’érection ( ). En cas de dysfonction endothéliale ( diabète, HTA, dyslipidémie, athérosclérose… ), la production de NO endothélial fait défaut et est responsable d’une altération de l’érection.

Selon l’OMS, la vitalité sexuelle est l’intégration des aspects somatiques, affectifs, intellectuels et sociaux de l’être sexué, afin de mieux arriver à un enrichissement et à une explosion de la personnalité humaine. En écho à cette description, le désir sociétal – largement véhiculé par les médias – va vers « l’obligation » d’une forme, mentale et sexuelle prolongée le plus longtemps possible : la barre est haute pour tous les professionnels de santé impliqués dans cette quête ! La dictature du plaisir absolument, de l’épanouissement personnel, peut être source d’anxiété, dans une etude permanente d’un idéal jamais atteint… L’avenir sera-t-il la psychothérapie par Internet, comme l’ont déjà proposée certains auteurs, le développement de robots sexuels, partenaires télécommandables, ou le spray d’ocytocine, hormone de l’attachement, secrétée pendant l’orgasme, pour accéder rapidement à l'amour affectif et sexuel, déjà testé dans une étude australienne récente ?

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